[*] L'ordre d'un système se retrouve dans l'ordre de sa matrice d'états ainsi que dans l'ordre de son déterminant associé Plus l'ordre est élevé plus le nombre et la complexité des monômes correspondant à l'écriture du déterminant deviennent croissants ( et en suivant une progression factorielle ) Dans une simulation numérique cela peut se gérer facilement pour des systèmes d'ordre même très élevé, chaque monôme se simplifiant en la valeur d'un simple nombre ainsi que la sommation finale du déterminant Mais en calcul symbolique, des déterminants nécessitant plusieurs pages d'expressions littérales deviennent pratiquement ingérables pour Maxima ( ou ses équivalents ) Un système d'ordre supérieur à 7 peut déjà être problématique ( un ordre 7 peut impliquer une douzaine de L/C du fait des dégénérescences et des couplages ) C'est une limitation incontournable de l'approche SARC [*] SARC est une convolution avançant "pas par pas", il n'y a donc aucune possibilité de conflit de causalité entre les entrées et les sorties Toute entrée activée à "t" ne produit un "effet" en sortie qu'à "t+h" SARC se comporte donc structurellement comme un délai d'un "pas" Il n'y a donc aucune raison d'appliquer un délai "externe" de sur-protection de causalité L'existence d'un tel délai dans l'implémentation de NAPA est hors du contrôle de SARC qui n'en subit que les inconvénients pour l'exactitude des résultats de ses sorties [*] SARC est une convolution avançant "pas par pas", la granularité de précision des calculs est donc de 1 "pas" Mais, de manière à mieux coller aux courbes théoriques, chacun de ces instants de calcul de "pas" doit lui même être décomposé en 3 étapes ( à exécuter comme un paquet pour constituer un sous-programme de calcul des conditions initiales du cycle suivant ) "t-" correspond à l'état d'évolution du système en fin de "pas" courant "t" correspond à la prise en compte des entrées ( parmi lesquels les sorties de SARC précédentes de l'étape "t-" ) "t+" correspond à l'état "résultant" du système en début de nouveau "pas" ( tenant compte de l'étape "t-" et des entrées à "t" ) Ce séquencement aurait du se traduire par une implémentation SARC "t-" NAPA "t" SARC "t+" En fait, le séquencement effectivement implémenté dans NAPA est NAPA "t" SARC "t-" SARC "t+" Il est clair que les entrées à "t" fournies par NAPA à SARC ignorent complètement que le système a en fait "déjà" évolué jusqu'à "t-" SARC se voit donc contraint d'utiliser à "t+" des informations d'entrées calculées sur les sorties "déjà" "vieilles" d'un "pas" D'où une nouvelle erreur hors de son contrôle [*] De par son fonctionnement "pas par pas", SARC ne peut prendre en compte une "contre-réaction" d'un circuit au mieux qu'au bout d'un "pas" C'est une limitation incontournable de ce type de modélisation qui se trouve aggravée par l'existence des délais inutiles hors de son contrôle